29/09/2022

Frère André est l’une des figures importantes du protestantisme contemporain. Il est au programme du module d’Histoire de l’Eglise au sein de l’Institut de Théologie Charismatique (ITC).
Tout au long de son ministère, il n’a eu de cesse de déclarer : «J’espère témoigner par ma vie qu’il n’y a pas de mission plus passionnante que celle de suivre Jésus, où qu’il nous conduise».
17/12/2021
Il s’agit d’un véritable enjeu de société, et il me semble que les chrétiens ne peuvent l’ignorer d’un point de vue spirituel, car derrière le pouvoir d’achat se pose inexorablement la question d’un modèle de société résolument consumériste, où la croissance économique prime sur l’humain, sur l’éthique, sur les enjeux écologiques et sur les interactions sociales. L’argent peut-il vraiment être ainsi le principe et la finalité de notre existence sociale ?
Et faut-il d’ailleurs encore croire et encourager une société qui recherche prioritairement une croissance économique à l’heure où certains spécialistes prêchent l’urgence d’une décroissance, encore appelée, et le terme est intéressant d’un point de vue évangélique : «la sobriété heureuse» ?
Une émission proposée par le Pst Paul OHLOTT, Directeur de l’Institut de Théologie Charismatique (ITC)
15/10/2021
La réflexion théologique sur les migrations est très récente. Les premiers écrits datent des années 60 et les premières publications pertinentes ont commencé à voir le jour à la fin des années 70, et dans les années 80. Finalement, il faudra attendre la 1ère décennie du XXIème siècle pour que l’on commence à assister à un boom de la réflexion théologique sur la mobilité humaine.
Ce soudain intérêt théologique s’explique notamment par le fait que nous vivons aujourd’hui une période que certains sociologues ont, à juste titre, défini comme étant «l’ère des migrations». La théologie ne peut ignorer les nouveaux enjeux de la mondialisation.
Chaque époque est différente, et les récits bibliques qui vont inspirer notre réflexion théologique, se déroulent dans des contextes parfois bien différents du nôtre. C’est la raison pour laquelle, il nous faudra essayer de comprendre l’esprit du texte et de procéder essentiellement par analogie pour retirer de tous ces textes une réflexion pertinente avec le monde actuel.
Une émission proposée par le Pst Paul OHLOTT, Directeur de l’Institut de Théologie Charismatique (ITC)
15/02/2021
Le texte, actuellement en discussion à l’Assemblée, mentionne, à propos de l’Instruction en famille que «l’autorisation (…) ne peut en être accordée que pour les motifs suivants, sans que puissent être invoquées les convictions politiques, philosophiques ou religieuses des personnes qui sont responsables de l’enfant…». Les motifs restants valables se limiteraient alors à l’état de santé, la pratique sportive, l’itinérance et l’existence d’une situation particulière à l’enfant.
Pour quelles raisons, cette mention dans le projet de loi est-elle inadmissible ?
Ce texte contredit clairement la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 qui affirme que «les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants».
Ce texte contredit la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui déclare que «l’Etat se doit de respecter le droit des parents d’assurer cette éducation et cet enseignement, conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques».
Ce texte contredit la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, Art.14 : «1. Les Etats parties respectent le droit de l’enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion. 2. Les Etats parties respectent le droit et le devoir des parents ou, le cas échéant, des représentants légaux de l’enfant, de guider celui-ci, dans l’exercice du droit susmentionné d’une manière qui corresponde au développement de ses capacités. 3. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut être soumise qu’aux seules restrictions qui sont prescrites par la loi et qui sont nécessaires pour préserver la sûreté publique, l’ordre public, la santé et la moralité publique, ou les libertés et droits fondamentaux d’autrui».
C’est à raison que Pascale Morinière et Martin Stephens alertent l’opinion : «Nous assistons depuis plusieurs années à une remise en cause de la place des parents, en tant que premiers éducateurs, au profit d’un Etat qui veut, de plus en plus, orienter l’éducation des enfants. Même si nous sommes bien conscients de l’urgence de combattre le fanatisme et d’éteindre les foyers du terrorisme, il ne faudrait pas non plus que l’ensemble des parents essuient des dommages collatéraux de cette politique».
Et en effet, l’influence spirituelle néfaste qui sous-tend ce projet de loi n’est clairement pas à son premier coup d’essai :
Le 1er septembre 2012, Vincent Peillon, alors Ministre de l’Education Nationale et Apôtre de la «morale laïque», avait déclaré que «le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s’émanciper. (…) Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix».
Le 8 février 2013, lors de l’ouverture des débats sur le « Mariage pour Tous », Christiane Taubira avait déclaré à l’Assemblée Nationale qu’elle voulait «arracher les enfants au déterminisme de la religion».
Ces dernières années, d’autres réformes vont dans le même sens : la scolarisation obligatoire à 3 ans, la mise en oeuvre du Service National Universel ou encore du contrôle par l’Etat des conditions de vie des enfants pendant leurs trois premières années.
En septembre 2012, Valérie Marty, Présidente de la Fédération des Parents d’élèves de l’enseignement public, se montrait déjà très inquiète des intentions de la République à l’encontre de la famille : «Quand je lis une phrase comme celle-ci, je suis très inquiète sur ce qu’entend le ministre par l’enseignement de la morale laïque (…) En arrachant l’enfant au déterminisme familial ou ethnique, l’école déferait ce que construit la famille ? (…) La majorité des parents sont favorables à ce qu’une éducation à la citoyenneté et au vivre ensemble soit fait à l’école, mais il ne faut pas aller au-delà, sinon ce sera le conflit ouvert entre l’école et les parents d’élèves, sans compter la position inconfortable qui sera réservée aux enseignants».
Pascale Morinière et Martin Stephens surenchérissent : «La remise en cause de l’enseignement en famille est clairement une atteinte à la liberté d’éducation qui est un droit des familles. La notion « d’intérêt supérieur de l’enfant » ne peut justifier une intervention de l’Etat que s’il y a un risque pour la vie ou la santé physique ou morale de l’enfant».
Et c’est à l’unisson qu’ils rappellent, à juste titre, certains points fondamentaux concernant la parentalité et l’éducation des enfants : Les enfants n’appartiennent pas d’abord à la République. C’est dans une famille qu’ils naissent et font les premiers apprentissages de la vie et c’est la famille qui les accompagnera toute leur vie, au-delà des difficultés que toute famille connaît. Hannah Arendt, grande analyste du phénomène totalitaire, expliquait que toutes les tentatives pour prendre la main sur l’éducation des enfants a été le fait d’Etats outrepassant leurs prérogatives et se sont soldées par des échecs. Aucun professionnel n’aura l’attention, la pertinence, la patience et l’abnégation que développent un père ou une mère 24h/24 à l’égard de ses enfants.
Les parents ne sont pas démissionnaires comme certains l’affirment pour justifier leur projet. En revanche, ils sont trop souvent écartés et dévalorisés. L’Etat n’a nullement le droit de s’accaparer le monopole de l’action éducative. Les parents sont pleinement capables et légitimes pour assurer l’éducation de leurs enfants et de juger ce qui est bon pour eux. Plutôt que d’être dépouillés de leur autorité naturelle, les parents mériteraient au contraire d’être soutenus et conseillés.
Les parents ont pleinement le droit et la liberté de guider leurs enfants dans leurs convictions religieuses et philosophiques, tant que celles-ci ne portent pas atteinte à l’ordre public.
Les parents sont les mieux placés pour juger quel est «l’intérêt supérieur» de leurs enfants. Si l’Etat se permet de juger de «l’intérêt supérieur» de l’enfant, hors cas de maltraitance avérée, ou de participation à une idéologie meurtrière, notre pays risque alors de basculer dans un régime totalitaire où la liberté de conscience et d’expression ne seront plus garanties.
«Il est nécessaire de veiller aux droits fondamentaux reconnus aux parents par les engagements internationaux de la France. Ce sont des libertés essentielles dans une démocratie. Elles ne sont pas négociables ! L’éducation doit reposer sur la famille en priorité avec le soutien des partenaires éducatifs, d’origine étatique ou privée, qu’elle choisit», concluent Pascale Morinière et Martin Stephens.
D’un point de vue spirituel, il peut être opportun pour les chrétiens de France, de profiter des enjeux actuels, pour méditer sur quelques fondements bibliques essentiels à propos de la parentalité et de l’éducation des enfants :
#MerciDeResister !
Pst Paul OHLOTT
Notes
04/02/2021
En effet, les propos de M. Darmanin ne concernent pas uniquement les islamistes. Le lendemain, sur le plateau de C NEWS, il déclarera sans ambiguïté que «les évangéliques sont également un problème très important», sans toutefois détailler les raisons de notre prétendue dangerosité envers la République. Sans honte, il nourrit un amalgame scandaleux entre des islamistes qui prônent la haine et la violence, qui perpétuent «des attentats et des meurtres» dans un objectif clairement assumée de renverser la République, et des chrétiens qui s’évertuent au quotidien à vivre en société comme des «ouvriers de paix», même s’ils assument légitimement des divergences morales et spirituelles envers certains mœurs actuels.
Serions-nous dans une société tellement décadente, comme le fut en son temps l’Empire Romain, que certains ne supporteraient plus la lumière de l’Evangile au sein de la République ? L’enseignement de la sainteté va-t-il devenir un délit d’opinion ? Un crime de lèse-majesté ? Tout en luttant contre la barbarie islamiste, la République voudrait-elle décapiter à son tour, les nouveaux «Jean-Baptiste» qui osent dénoncer le péché et appeler à la repentance ?
Respectueux depuis toujours de ceux qui nous gouvernent – peut-être même parfois à l’excès (1) -, les évangéliques dérangent en raison de leurs valeurs morales et spirituelles qu’ils puisent dans la révélation biblique et non dans les dernières déviances en vogue. Et jusqu’à preuve du contraire, la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, nous rappelle salutairement dans son article 10 que «nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi». Par ailleurs, le principe de laïcité prévaut dans notre nation, et comme le rappelle très justement le CNEF, «la laïcité n’a pas à nous demander un choix entre la foi et les principes républicains, au contraire ! La laïcité nous libère du jugement de l’Etat sur notre foi, tant qu’elle ne trouble pas l’ordre public» (2).
De toute évidence, M. Darmanin joue la carte de l’instrumentalisation politique des évangéliques, afin de s’en servir comme caution pour justifier son projet de loi liberticide. Oui, la lutte contre le projet de conquête islamiste est primordiale, en raison des nombreux troubles et menaces avérés et manifestes à l’ordre public. Mais cette lutte qui est pleinement soutenue par les protestants évangéliques, ne justifiera jamais cette tentative d’insurrection spirituelle de la République sur les lois éternelles de Dieu. Que le trône de cette gouvernance jupitérienne redescende d’un cran, s’il ne veut pas subir les conséquences de son imposture blasphématoire.
Dans sa lutte contre le réel danger islamiste, le Ministre de l’Intérieur serait donc bien avisé de ne pas tenir des propos irresponsables, et j’espère, à l’avenir, que tout propos diffamatoire qui pourrait émaner de la place Beauvau, fera immédiatement l’objet de poursuite judiciaire. Que la justice et la vérité triomphent toujours du mal au sein de notre République.
Quoi qu’il en soit, il est bon de graver dans le marbre de l’histoire que ce ne sont pas les évangéliques qui ont un quelconque problème avec la République, mais que c’est bel et bien la République, par la voix autorisée et visiblement non-contredite de l’un de ses Ministres, qui lance les hostilités en nous considérant aujourd’hui comme un «problème important».
Une brève analyse spirituelle des enjeux politiques actuels
Sur le plan spirituel, ces déclarations de M. Darmanin ne sont pas des dérapages hasardeux. Je crois, bien au contraire, que depuis quelques années, le politique nous entraîne, lentement mais sûrement, dans une nouvelle ère prophétique, en suivant un plan bien établi… Rien de quoi surprendre ceux qui étudient la Parole de Dieu.
Voici un bref aperçu de cette analyse spirituelle :
Qu’on se le dise, l’Eglise ne déclare pas la guerre à la République et respecte pleinement le cadre protecteur de la laïcité, tout en refusant l’extrémisme et l’intolérance laïciste. Mais la véritable Eglise de Christ, les authentiques ministères dont la vocation est céleste, ne signeront aucun pacte qui remettrait en cause la nature même de la foi chrétienne, ou qui réclamerait une altération du message évangélique. Depuis 2000 ans, en tout temps et en toutes circonstances, la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu est annoncée et quelles que soient les mesures prises par M. Darmanin, cette Bonne nouvelle sera prêchée en France et jusqu’aux extrémités du monde.
Si M. Darmanin ne veut plus nous écouter, et qu’il préfère rejoindre la cohorte de ces hommes qui «ne supportent plus la saine doctrine», s’il choisit en son âme et conscience de «se donner une foule de docteurs», afin d’écouter «des choses agréables, selon ses propres désirs», grand bien lui fasse ! Mais pour notre part, nous continuerons à faire «l’œuvre d’un évangéliste» (II Tim. 4v3-5) .
«Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas» (Jérémie 1v19)
«Si le monde vous hait, sachez qu’il ma haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui, mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait» (Jean 15v18-19)
«Je leur ai donné ta parole et le monde les a détestés parce qu’ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du monde. Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, tout comme moi, je ne suis pas du monde. Consacre-les par ta vérité. Ta parole est la vérité» (Jean 17v14-17)
«Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’Homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire» (Luc 9v26)
«Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins» (I Tim. 6v13)
NOTES
16/01/2021
Accompagné de M. Jean-Daniel Roque, membre du bureau de la FPF et conseiller juridique, il a dénoncé sans langue de bois, les soupçons permanents à l’encontre des protestants évangéliques en France :
« Il est patent que la compréhension de la laïcité a changé, ces dernières années, et d’un principe, qu’elle était, elle est devenue une sorte de valeur, une idée générale, comme un nez de cire que l’on va tordre en fonction de ses objectifs. Et du coup, n’étant plus perçue comme un principe juridique et politique, mais comme une valeur, elle se trouve instrumentalisée par un certain nombre de discours, qui d’ailleurs, émane aussi d’un certain nombre de responsables politiques et des élus, et votre intervention, M. le Président, fait directement écho à cela, lorsque vous évoquez les milieux évangéliques issus de la migration anglo-saxonne. Non, il s’agit de protestants (…) qui ne sont pas tous issus de la migration, et encore moins de la migration anglo-saxonne. C’est le Congo, le Cameroun, le Togo, la Chine, le Brésil, la Corée… C’est une multitude de réalités socio-culturelles et spirituelles, qui n’ont rien avoir avec une menace, un danger. Ce sont des populations qui expriment leur foi comme elles l’exprimaient dans leurs pays depuis des décennies et des siècles, et qui, arrivés ici, essayent de vivre la même chose.
(…) Entendons-nous ! Les évolutions sociologiques concernant la religion sont étudiées au microscope par les spécialistes. Et Dieu sait si dans le Protestantisme, nous en avons des spécialistes. Je pense à tout le travail de l’Ecole Pratique des Hautes-Etudes. Je pense à des gens comme le Professeur Baubérot qui travaille dessus depuis des années. Je pense à Valentine Zuber, à Jean-Paul Willaime, qui nous tiennent au courant de ces évolutions, au millimètre. S’il y a un laboratoire sociologique qui a bien fonctionné depuis 30 ans, c’est bien la laboratoire de la sociologie religieuse. Nous connaissons ces sujets, et justement, parce que nous les connaissons, n’en tirons pas des conséquences idéologiques, pour faire croire qu’il y a là une menace vis-à-vis de la République et des valeurs ou des principes de la République. Non, les évangéliques ne sont pas une menace pour la République. Il ne faut pas exagérer ! C’est ici que je le dis, il ne faut pas exagérer ! Ca suffit ce discours de soupçon à l’égard du Christianisme dans sa version évangélique !«
En plus de son intervention devant la Commission spéciale, la Fédération Protestante a diffusé un « plaidoyer contre le projet de loi » afin « d’alerter et de contester » contre « un contrôle accru de l’État sur toutes les associations ».
Dans son plaidoyer, nous pouvons notamment noter les points suivants :
L’obligation imposée par l’article 27 aux associations cultuelles de se déclarer comme telles auprès du préfet lors de leur constitution puis tous les cinq ans pour bénéficier de certains dispositifs fiscaux constitue une atteinte au libre exercice du culte. Elle revient à mettre en place un dispositif d’agrément administratif. Ce dernier interroge d’autant plus que le même article dispose par ailleurs que le préfet peut néanmoins à tout moment retirer le bénéfice de ces dispositifs fiscaux, pour des motifs tirés du non-respect des dispositions de la loi de 1905 ou d’ordre public.
Les nouvelles dispositions pesant sur les associations cultuelles bénéficiaires d’apports étrangers fragilisent les plus petites d’entre elles. Elles se traduisent notamment à l’article 33 par une obligation coûteuse de faire certifier leurs comptes, indépendamment du seuil de droit commun. En tout état de cause, elle s’accompagne d’une pénalisation du non-respect par le dirigeant d’une association cultuelle (ou à objet cultuel) des obligations comptables qui pèsent sur elle, sans équivalent pour toutes les 1901.
Accumulation de nouvelles contraintes contre la liberté de culte
La Fédération protestante de France propose des ajustements du projet sur ces différents points. Mais, plus largement, elle s’interroge sur la compatibilité d’une accumulation de si nombreuses contraintes, discriminantes et souvent intrusives, avec la liberté d’association et le libre exercice des cultes que garantit l’article 1er de la Constitution. Elle attend du débat parlementaire un meilleur équilibre et une plus grande équité de la loi à venir : « Cette accumulation de contraintes est-elle vraiment compatible avec le respect du libre exercice des cultes, que « la République garantit » selon l’article premier de la loi du 9 décembre 1905 ? Ces contraintes nouvelles auront-elles quelque effet pour limiter le séparatisme ? Le protestantisme français, très attaché à l’égalité de traitement de tous, personnes physiques et morales, ne peut donc pas se reconnaître dans un texte dont l’application conduirait, de fait, à limiter la liberté de culte et stigmatiserait son support institutionnel. Il demeure donc dans l’attente d’une amélioration significative du projet de loi, et de la mise en place d’une réelle et constructive concertation avant la publication des décrets, car c’est dans le détail de leurs énoncés que se vérifieront le pragmatisme et l’équité de la loi, encore à construire«
17/12/2020
«Le mariage doit rester l’union d’un homme et d’une femme, l’enfant a le droit de connaître son père et sa mère et d’être élevé par eux», explique Franck Meyer dans un entretien accordé au journal La Croix. Il ajoute : «Je suis dans une situation où je m’estime en droit, même si ce droit m’est refusé par le Conseil Constitutionnel. (…) Le Conseil Constitutionnel a estimé que la liberté de conscience devait être garanti. Mais pour un mariage, il est dit que le maire agit au nom de l’Etat. C’est à mon sens un argument fallacieux et une erreur grave. (…) En pleine conscience, je ne marierai pas deux hommes et deux femmes, donc je suis hors-la-loi».
Les associations «Mousse» et «Stop Homophobie» ont déposé plainte contre Franck Meyer, pour «discrimination par une personne dépositaire de l’autorité publique en raison de l’orientation sexuelle». L’avocat de ces lobbys LGBT, Etienne Deshoulières, a déclaré : «Ce n’est pas une chasse à la religion. Là, c’est un maire qui n’applique pas les règles et qui passes ses convictions religieuses avant la loi. On n’est pas dans une république religieuse ! On n’imagine pas un maire musulman dire ‘’dans ma ville, on applique la charia, les femmes doivent sortir voilées’’. Donc on mesure à quel point cette position est grave».
Argument absurde de cet avocat qui donne l’exemple d’un maire musulman qui imposerait la charia à sa commune, ce qui n’a, bien évidemment, aucun rapport avec la probité d’un maire qui réclame simplement le respect de sa «liberté de conscience», sans imposer quoi que ce soit de religieux aux habitants de sa commune.
Je félicite Franck Meyer pour son courage et sa détermination à résister à cette folie du «mariage pour tous», et j’espère que l’ensemble du monde évangélique le soutiendra clairement et courageusement !
Pst Paul OHLOTT
16/12/2020
Un vaccin hongrois ?
Certains de mes lecteurs seront sans doute interloqués, car ils n’avaient peut-être pas entendu parler d’un vaccin hongrois jusqu’à ce jour. Si tel est le cas, c’est normal, car il ne s’agit pas d’un vaccin contre le «coronavirus», mais contre une épidémie idéologique bien davantage mortifère qui règne en maître au sein du Nouvel Ordre Occidental. D’ailleurs, le gouvernement hongrois a présenté son vaccin comme une protection 100% efficace contre «les possibles interférences idéologiques ou biologiques du monde occidental moderne» et ça fonctionne sur les plus jeunes, c’est une véritable «protection» pour les enfants. Quelle belle victoire !
Comme vous le savez pertinemment, depuis l’avènement relativement récent du «mariage pour tous», nous sommes abreuvés au quotidien par notre merveilleuse médiacratie plurielle et neutre (1), d’une surenchère de pensées – plus rocambolesques les unes que les autres -, en faveur d’une idéologie LGBT qui s’avère en tout point destructrice. Généralement, je ne réagis plus à leurs absurdités qui nous plonge dans les profondeurs du royaume de la folie, mais ce matin, une dépêche AFP m’a convaincu de reprendre la plume. En effet, un espoir est né en Hongrie ! Peu importe que vous sachiez ou non placer la Hongrie sur une carte, l’essentiel c’est qu’un vaccin permettrait désormais de comprendre à nouveau que «la mère est une femme» et que le «père est un homme». Et je vous le garantis, mes chers lecteurs, ça fonctionne !
En Hongrie, ils ont d’ailleurs lancé une campagne de vaccination au niveau national et cette réalité biologique est désormais inscrite dans la Constitution !
Bien sûr l’Agence France Presse (AFP), qui arrose l’ensemble des médias français, crie à l’infâmie car il ne respecte pas les nouvelles exigences du Nouvel Ordre Occidental. Selon le nouveau diktat familial de nos idéologues occidentaux, défendre l’idée que «la mère est une femme» et que «le père est un homme», n’appartient plus au bon sens de la loi naturelle, mais :
Ôtez-moi d’un doute, défendre la réalité biologique reviendrait-t-il à défendre les «valeurs chrétiennes» ? Et refuser de rayer cette réalité biologique dans notre définition du genre traduit-il l’idée d’une «croisade anti-LGBT» ou relève-t-il simplement du bon sens ?
Je crois que je vais reprendre une dose de ce vaccin pour y voir encore plus clair et pour protéger mes enfants surtout.
Faîtes circuler cet article pour que nous puissions atteindre rapidement une immunité collective contre cette épidémie idéologique !
Pst Paul OHLOTT
Note
(1) Toute accusation envers les médias qui seraient à la solde de quelques lobbys LGBT, ne pourrait être qu’une sombre manoeuvre complotiste.
15/12/2020
Avant de nous intéresser précisément à ce que la BIBLE nous dit à ce sujet, il est important de saisir cette pensée de l’Ecclésiaste :
Ecclésiaste 1 v 9-10 : «Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. S’il est une chose dont on dise: Vois ceci, c’est nouveau! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés»
Autrement dit, s’il existe aujourd’hui un PLAN SATANIQUE pour mettre en oeuvre un GOUVERNEMENT MONDIAL qui imposerait un NOUVEL ORDRE MONDIAL, c’est que ce plan devait déjà exister depuis toujours, que le diable n’est pas à son 1er essai, et qu’il doit y avoir des traces évidentes de ses différentes tentatives.
Et en effet, c’est ce que nous voyons très clairement dans la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse. Le prophète Daniel va exposer les 4 empires du diable, lorsqu’il va expliciter un songe que le roi Nébucadnetsar avait reçu.
Daniel 2 v 26-35 : «26 Le roi prit la parole et dit à Daniel, qu’on nommait Beltschatsar: Es-tu capable de me faire connaître le songe que j’ai eu et son explication? 27Daniel répondit en présence du roi et dit: Ce que le roi demande est un secret que les sages, les astrologues, les magiciens et les devins, ne sont pas capables de découvrir au roi. 28 Mais il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets, et qui a fait connaître au roi Nebucadnetsar ce qui arrivera dans la suite des temps. Voici ton songe et les visions que tu as eues sur ta couche. 29 Sur ta couche, ô roi, il t’est monté des pensées touchant ce qui sera après ce temps-ci; et celui qui révèle les secrets t’a fait connaître ce qui arrivera. 30 Si ce secret m’a été révélé, ce n’est point qu’il y ait en moi une sagesse supérieure à celle de tous les vivants; mais c’est afin que l’explication soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur. 31 Ô roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue; cette statue était immense, et d’une splendeur extraordinaire; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. 32 La tête de cette statue était d’or pur; sa poitrine et ses bras étaient d’argent; son ventre et ses cuisses étaient d’airain; 33 ses jambes, de fer; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. 34Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue, et les mit en pièces. 35 Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s’échappe d’une aire en été; le vent les emporta, et nulle trace n’en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre. »
Que représente cette immense statue avec une tête en or, une poitrine et bras en argent, un ventre et des cuisses en airain, des jambes de fer et des pieds en partie de fer et d’argile ?
Nous trouvons les réponses à cette question, dans la suite du texte de Daniel, lorsqu’il explique le songe devant le roi.
Daniel 2v 36-45 : «36 Voilà le songe. Nous en donnerons l’explication devant le roi. 37 Ô roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux, t’a donné l’empire, la puissance, la force et la gloire; 38 il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait dominer sur eux tous: c’est toi qui es la tête d’or. 39 Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. 40 Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces. 41 Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. 42 Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. 43 Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. 44 Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. 45 C’est ce qu’indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d’aucune main, et qui a brisé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine. »
La statue (avec toutes ses parties) définit la succession des gouvernements mondiaux jusqu’au retour de Jésus-Christ. Ce songe, inspiré de Dieu, nous parle de 4 EMPIRES QUE DIEU A DEJA DETRUIT… Et nous comprenons que, dans la fin des temps, il y aura une ultime résurgence du dernier empire – l’empire romain – qui se présentera comme un alliage disparate entre le fer et l’argile, qui sera finalement détruit définitivement et qui laissera place à un Royaume que Dieu mettra lui-même en place et qui subsistera éternellement (Daniel 2v44-45 ; Zacharie 14v2-3 ; Ap. 11v15).
Cette vision reçue par le roi Nebucadnetsar et expliqué par Daniel, sera en outre confirmée par une autre vision reçue par le prophète Daniel et rapportée au chapitre 7, dans laquelle il vit «4 énormes bêtes» qui représentent également ces 4 empires.
Ces révélations données par Daniel sont fondamentales, pour au moins deux raisons :
I] L’EMPIRE BABYLONIEN (625-539 AV JC)
La tête d’or de la statue représente le roi Nebucadnetsar, qui fut le roi de Babylone, ce qui signifie que la tête d’or de la statue symbolise l’empire Babylonien. Cet empire a soumis la terre à un gouvernement mondial, avec une langue officielle commune, l’araméen (Daniel 2v4). A cette époque-là, Nebucadnetsar fut le seul dirigeant du monde, il était donc le roi de toute la terre ; il avait l’autorité et le commandement sur tout, aussi bien sur les hommes que sur les animaux des champs.
D’autres textes bibliques nous donnent des informations complémentaires :
Il faut aussi savoir que Babylone avait déjà connu les prémices de cette gouvernance mondiale du temps de Nimrod et de la tour de Babel :
En Genèse 10v8-10, un homme nommé Nimrod se distingue : «Kouch engendra aussi Nimrod, c’est lui qui, le premier, fut un vaillant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel ; c’est pourquoi, comme l’on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel. Il régna d’abord sur Babel (Babylone), Erek, Akkad et Kalné, au pays de Chinéar».
Lorsque nous lisons le chapitre 11 de la Genèse, avec le projet de la tour de Babel, nous comprenons que nous assistons à la première ébauche de la création d’un gouvernement mondial, ce que Satan réussira à faire du temps de Nebucadnetsar.
Que nous enseigne Genèse 11 ?
II] L’EMPIRE MEDO-PERSE (538-330 AV JC)
Après le gouvernement mondial exercé par les chaldéens (c’est-à-dire les babyloniens), un deuxième royaume s’éleva et régna sur le monde entier : l’empire médo-perse. Daniel (2v39) définit ce royaume comme étant moindre par rapport au royaume babylonien. Il est symbolisé au niveau de la statue par les bras et la poitrine d’argent.
Daniel 5 v 30-31 nous explique cette transition entre le royaume babylonien et le royaume des mèdes et des perses : «Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué. Et Darius, le Mède, s’empara du royaume, étant âgé de soixante-deux ans»
Les différents rois de cet empire furent Darius le perse, Assuérus et Artaxerxès (Esdras 4 v 5-7).
III] L’EMPIRE GRECO-MACEDONIEN (330 – 31 AV JC)
Le 3e royaume ou empire qui exerça un gouvernement mondial après l’empire Médo-Perse fut l’empire Greo-macédonien (Javan) dirigé par Alexandre le Grand. Ce fut un royaume qui avait dominé sur toute la terre comme en témoigne le verset 39 de Daniel 2. Sur la statue, il est représenté par le ventre et les cuisses en airain.
Daniel 8 v1-7, 19-21 nous explique la transition entre ces deux royaumes : «La troisième année du règne du roi Beltschatsar, moi, Daniel, j’eus une vision, outre celle que j’avais eue précédemment. Lorsque j’eus cette vision, il me sembla que j’étais à Suse, la capitale, dans la province d’Élam; et pendant ma vision, je me trouvais près du fleuve d’Ulaï. Je levai les yeux, je regardai, et voici, un bélier se tenait devant le fleuve, et il avait des cornes; ces cornes étaient hautes, mais l’une était plus haute que l’autre, et elle s’éleva la dernière. Je vis le bélier qui frappait de ses cornes à l’occident, au septentrion et au midi; aucun animal ne pouvait lui résister, et il n’y avait personne pour délivrer ses victimes; il faisait ce qu’il voulait, et il devint puissant. Comme je regardais attentivement, voici, un bouc venait de l’occident, et parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher; ce bouc avait une grande corne entre les yeux. Il arriva jusqu’au bélier qui avait des cornes, et que j’avais vu se tenant devant le fleuve, et il courut sur lui dans toute sa fureur. Je le vis qui s’approchait du bélier et s’irritait contre lui; il frappa le bélier et lui brisa les deux cornes, sans que le bélier eût la force de lui résister; il le jeta par terre et le foula, et il n’y eut personne pour délivrer le bélier. (…) Puis il me dit: Je vais t’apprendre, ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin. Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses. (…) Le bouc, c’est le roi de Javan, La grande corne entre ses yeux, c’est le premier roi»
A ce texte, on peut aussi ajouter Daniel 11 v 2-3 : «Maintenant, je vais te faire connaître la vérité. Voici, il y aura encore trois rois en Perse. Le quatrième amassera plus de richesses que tous les autres; et quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout contre le royaume de Javan. Mais il s’élèvera un vaillant roi, qui dominera avec une grande puissance, et fera ce qu’il voudra»
L’empire greco-macédonien a conquis tout l’empire perse en moins de 3 ans, à la vitesse du léopard. Peu de temps après, Alexandre le Grand mourut et l’empire fut partagé à ses 4 généraux (Daniel 8v8 ; Daniel 11v4).
IV] L’EMPIRE ROMAIN (-31 – 476) :
Le quatrième empire décrit au verset 40 de Daniel 2 comme un royaume fort fut l’empire Romain. Comme Daniel l’avait prédit, l’empire romain était terriblement fort, rusé et cruel. Il a conquis impitoyablement tous les royaumes qui l’avaient précédé. C’est un véritable royaume de fer !
L’Empire Romain est présenté comme les 2 jambes de la statue, et nous savons effectivement que cet empire a commencé à se scinder en deux à partir de 330 AP-JC et définitivement à compter de 395 AP-JC. La division occidentale avait pour siège central ROME, et la division orientale avait choisit CONSTANTINOPLE. L’empire romain d’Occident se terminera en 476, tandis que l’empire romain oriental (empire byzantin) perdurera jusqu’en 1453.
Jésus est apparu sous la domination de l’Empire romain. Et nous comprenons clairement que le diable vise le gouvernement mondial des royaumes de la terre, lors de la tentation du Christ dans le désert. Nous lisons dans Mat 4v8 : «Le diable le transporta encore sur une montagne très haute, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire. Et lui dit : je te donnerai tout cela, si tu te prosternes et m’adore»
Christ va livrer en spectacle les puissances du mal à la croix. Néanmoins, la prophétie doit s’accomplir jusqu’à son terme. C’est ainsi que l’empire romain détruira le temple de Jérusalem, persécutera les Juifs et les chrétiens avec une violence inouïe. Mais d’une part, la persécution des chrétiens va engendrer l’évangélisation de toutes les nations, et d’autre part, la nation d’Israël qui semblait avoir été définitivement détruite va connaître une résurrection miraculeuse, 1900 ans après, au cours du 20ème siècle, après une énième tentative de résurgence d’un empire de fer sous la houlette d’Hitler.
Depuis l’Antiquité, jusqu’à nos jours, au fil des siècles, il y a eu plusieurs renaissances/résurgences de l’empire romain. Mais dans les temps de la fin, une énième résurgence doit encore avoir lieu. Daniel 7v7-8 nous précise que la dernière Bête « serait différente de toutes les bêtes précédentes, et avait dix cornes. Je considérais les cornes et voici qu’une autre petite corne sorti du milieu d’elles, et trois des dernières cornes furent arrachées devant elle, et voici qu’à cette corne, il y avait des yeux comme des yeux d’hommes et une bouche qui parlait avec arrogance»
V] LA DERNIERE RESURGENCE DE L’EMPIRE ROMAIN AVEC L’ESPRIT DE LA PROSTITUTION BABYLONIENNE : LE NOUVEL ORDRE MONDIAL
Qu’est-ce que la Bible nous enseigne au sujet de ce nouvel ordre mondial à venir ?
Comment se déroulera la mise en place de ce Nouvel Ordre Mondial ? Le chapitre 7 de Daniel révèle que «les dix cornes, ce sont dix rois» (Dan 7v24). Par ailleurs, Daniel 2v41 parle également de 10 orteils qui représentent 10 rois. L’Empire représenté par ces 10 orteils / 10 cornes / 10 rois est encore à venir, comme on le voit dans Apocalypse 17v12, qui précise que «les 10 cornes» que Jean a vu en vision sont «dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent le pouvoir comme rois pendant une heure avec la Bête». Ces 10 rois qui n’ont pas «encore reçu de Royaume» signifie qu’il va y avoir une alliance de 10 nations, une gouvernance mondiale portée par une sorte de G10, et ils gouverneront avec la Bête.
Cette alliance des 10 nations ne durera pas longtemps. Apoc. 17v12 lui donne la durée de 1h, mais c’est bien évidemment symbolique. Ce «Nouvel Ordre Mondial» sera rapidement pulvérisé, comme le fut la statue dans la vision de Daniel 2, par une pierre qui n’aura pas été lancée par une main humaine, et nous comprenons qu’il s’agit de Christ, «pierre rejetée par les hommes, mais principales de l’angle», qui reviendra sur terre pour instaurer un Royaume éternel ! Christ, cette pierre d’achoppement pour l’empire du diable, aura été aussi symbolisé par la pierre que le roi David lancera contre Goliath.
Est-ce qu’il va s’agir d’un gouvernement réellement mondial ? Certains pensent que ce nouvel ordre ne sera pas totalement mondial, car Jésus déclare dans Matthieu 24v6-8 : «Vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres : ne vous laissez pas effrayer, car il faut que toutes ces choses arrivent. Cependant ce ne sera pas encore la fin. Une nation se dressera contre une nation et un royaume contre un royaume, et il y aura en divers endroits des famines, des pestes, des tremblements de terre. Tout cela sera le commencement des douleurs». Jésus décrit en effet que les nations ne seront pas toutes unies et qu’au contraire il y aura des guerres entre les nations. Oui, c’est vrai, mais Jésus précise à deux reprises : «Ce ne sera pas encore la fin… cela sera le commencement des douleurs». Et ensuite, Jésus va continuer et déclarer au v9 : «Alors, on vous livrera à la persécution et l’on fera mourir, vous serez détestés de TOUTES LES NATIONS à cause de mon nom». Et cela est confirmé par Apoc 13v15 : «Elle fit que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la Bête fussent tués». Nous voyons donc qu’il y aura deux phases : une phase assez longue de mise en place du NOUVEL ORDRE MONDIAL, où il y aura des conflits et des guerres. Et une phase qui durera «1h» symboliquement où TOUTES LES NATIONS nous détesteront et nous feront mourir à cause du nom de Jésus. Cette phase sera d’autant plus impitoyable qu’elle va déclencher une grande apostasie au sein de ceux qui se disent chrétiens et déboucher sur des délations et trahisons à l’encontre des vrais croyants. Mat 24v10-11,13 : «Beaucoup trébucheront alors, et ils se trahiront, se détesteront les uns les autres. Beaucoup de prétendus prophètes surgiront et ils tromperont beaucoup de gens…. MAIS celui qui persévèrera jusqu’à la FIN, sera SAUVE !». A la fin de cette 2ème phase, le monde entier criera «paix et sécurité», et c’est à ce moment-là que la statue de Daniel 2 sera détruite et que Christ reviendra sur la terre. I thessaloniciens 5 v 1-5 : «En ce qui concerne les temps et les moments, vous n’avez pas besoin, frères et sœurs, qu’on vous écrive à ce sujet. En effet, vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront paix et sécurité, alors une ruine soudaine fondra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte. Il n’y échapperont pas. Mais vous, frères et sœurs, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres».
Le Nouvel Ordre Mondial est la résurrection d’une Bête ancienne, l’empire romain : Apoc 17 rapporte au v10-11 : «ce sont aussi 7 rois : 5 sont tombés, l’un règne, l’autre n’est pas encore venue. Et quand il sera venu, il ne doit rester que peu de temps. Quant à la Bête qui existait et qui n’existe plus, elle est elle-même un 8ème roi, elle fait partie des sept et s’en va à la perdition». Cela confirme que le Nouvel Ordre Mondial à venir est la résurgence d’un système ancien, l’empire romain, qui avait disparu… avec toute la prostitution spirituelle de l’esprit babylonien… C’est d’ailleurs pour cela que Apoc 18 nous parle de la «chute de Babylone» qui décrit parfaitement ce qui se passera à la fin du Nouvel Ordre Mondial : «Elle est tombée ! Babylone la Grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire pour tout esprit impur, un repaire pour tout oiseau impur et détestable. En effet, TOUTES LES NATIONS ont bu du vin de la fureur de sa prostitution, les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’immoralité et les marchands de la terre se sont enrichis grâce à la démesure de son luxe».
Cette perspective eschatologique semble dépeindre un tableau assez sombre. Néanmoins, je vois 2 BONNES NOUVELLES POUR LES CHRETIENS au cœur de ces ténèbres :
QUI PERSECUTERA LES CHRETIENS LORS DE LA GRANDE TRIBULATION ?
La véritable EGLISE de Jésus-Christ doit combattre impérativement la coalition œcuménique qui est en train de se mettre en place. Nous ne devons pas oublier que la persécution des véritables chrétiens sera à la fois politique et religieuse :
#MerciDeResister !
Pst Paul OHLOTT
26/11/2020
Depuis l’aube de l’Humanité, toute l’histoire des nations, des empires, des peuples, regorge de complots… La Bible, qui retrace 1500ans d’histoire, n’y échappe pas et fourmille de multiples complots en tous genres, comme nous allons l’étudier brièvement dans cet article…. Mais ô miracle ! Les médias nous l’assurent d’une même voix rassurante et doucereuse, le complotisme est un pur délire paranoïaque de nos esprits tordus.
Bienvenue au 21ème siècle où les médias et leurs acolytes de la «Big Tech» (1) ont pris le pouvoir, au nom d’une guerre hypocrite contre les vilaines «fake news» (2), nous condamnant sans jugement et sans voie de recours, à un silence absolu dans les méandres de l’obscurantisme.
A les entendre, aucune élite politique, ni aucun groupe financier, ni aucun lobby, ne complote plus aujourd’hui en vue d’imposer des décisions qui serviront leurs propres intérêts et au détriment d’une partie de la population. Dans un monde en voie de surpeuplement, sur une planète qui se dégrade de jour en jour, où les enjeux politico-économiques sont désormais mondialisés et se chiffrent à coup de milliards, toute pensée complotiste est immédiatement «mise à l’index» (3). Fichtre ! Aurions-nous atteint un nirvana de fraternité ? Certainement pas, mais à la vox populi qui crie «paix et sûreté», le mot d’ordre est clair : «Restez chez-vous et dormez tranquille braves gens». Les gouvernements s’occupent de tout et les médias nous diront quoi penser, jusqu’à nous censurer et rectifier nos dires, pour mieux manipuler notre manière de penser. Que vous soyez un simple manant anonyme ou le Président des Etats-Unis, les réseaux sociaux ont d’ores-et-déjà pris le contrôle de la pensée, menant une croisade contre toute autre vérité que la leur.
Ceci étant, après avoir réalisé cet état de fait, il ne faut pas non plus prêter foi à toute théorie complotiste, car il y a aussi beaucoup de mensonges qui circulent sur internet. Mais d’un point de vue spirituel, ne faisons-nous pas face actuellement à l’un des plans les plus «malins» du diable ? En effet, Satan n’est-il pas à la fois le 1er comploteur (Esaïe 14v13) et le «Père des mensonges» (Jean 8v44) ? La stratégie est étincelante comme le fût Lucifer en son temps, les faux complots ne sont-ils pas la meilleure couverture des véritables ?
De toute évidence, plus que jamais, il nous faudra désormais être vigilant, et discerner toutes les évolutions à venir de notre société. Si en tant qu’Eglise, il nous reste encore quelques résidus de prophétisme, soyons des sentinelles et des lanceurs d’alerte, non pour croire aveuglement à toute théorie complotiste qui prolifère, et les soutenir sans discernement, mais pour résister au diable et à toute avancée des ténèbres dans nos nations. Aux plus fatalistes qui arguent que ce qui est écrit doit inexorablement s’accomplir, rappelons-leur «qu’il est aussi écrit» que cela ne doit pas empêcher à la lumière que nous sommes de briller.
En cas de doute raisonnable sur certains sujets, «soyons prudents comme les serpents» (Mat 10v16a). Résistons en outre, sur tout ce que l’esprit de ce monde veut rendre obligatoire, en faisant fi de notre libre arbitre et de notre liberté de conscience (4). N’oublions pas que l’origine (5) de la liberté de conscience se trouve dans la décision de Martin Luther de s’opposer à l’Eglise de Rome et au pape au sujet du «commerce des indulgences», donnant ainsi naissance au Protestantisme. Dommage que l’esprit de résistance ait délaissé une large partie des protestants (luthéro-réformés) et des mouvances évangéliques en France, par manque de foi, d’audace, de révélation et sans nul doute de courage. (Lire : «Les protestants français ne résistent plus ?»)
Que nous enseigne la Bible sur les complots ?
De la Genèse à l’Apocalypse, la Bible relate de nombreux complots de différentes natures. Après le complot déjoué au Ciel, causant la chute de «l’astre brillant» (Lucifer) – qui voulait prendre la place de Dieu – et d’un tiers des anges, l’humanité n’a pas tardé à se laisser avoir par le discours officiel de ce serpent diabolique, qui conspirait encore et toujours contre Dieu, dans un désir insatiable de vengeance. Avec un discours rassurant et doucereux, le diable sera l’instigateur de la «fabrique du consentement» (6) par la séduction et la manipulation.
Par la suite, dans Genèse 11, l’humanité déchue se rassemblera et complotera contre Dieu, refusant son ordre de remplir toute la terre et préférant construire une tour afin de «toucher le ciel». C’est le premier grand complot terrestre qui produira l’intervention directe de Dieu, en vue de mettre un terme à cette rébellion organisée.
Toujours dans la Genèse, à partir du chapitre 37, nous assistons à un complot familial entre Joseph et ses frères. Par jalousie, les frères de Joseph ne pouvaient supporter les rêves qu’il recevait de la part de Dieu. Il sera alors vendu comme esclave à des ismaélites, qui se rendaient en Egypte pour faire du commerce. Cette histoire est riche en enseignement, car si Dieu n’est pas intervenu pour alerter Joseph sur leurs intentions ou pour déjouer le complot, il s’est servi, au contraire, de leur complot, pour transformer le mal en bien et propulser Joseph dans sa destinée. Soyons certains que Dieu n’est jamais pris de court et qu’aucune circonstance ne peut bloquer l’accomplissement d’un rêve divin.
>> La Genèse, le livre des 7 commencements nous montre que les complots sont montés dans le cœur du diable et des hommes par l’orgueil, la convoitise, la rébellion et la jalousie. Bien sûr, le diable n’use plus de séduction et de manipulation aujourd’hui envers l’Humanité – surtout pas les élites – et nous ne trouvons plus aucune trace de ces racines de péché dans le cœur des hommes. Vraiment ?
Par ailleurs, voici quelques complots dans l’Ancien Testament, qui méritent notre attention :
Le Nouveau Testament parlent également de plusieurs complots :
Complots contre l’onction prophétique et apostolique ? Complots politiques ? Lanceurs d’alertes ? Lutte contre le séparatisme ? Technologies de contrôle ? Manipulation et égarement par des fake news antichrist et blasphématrices ? Contrôle de l’économie ? Conspiration contre la véritable Eglise ?… Voici en quelques mots ce dont nous parle la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse, tout en déclarant par la bouche du roi Salomon, dans le livre de l’Ecclésiaste, qu’il n’y a «rien de nouveau sous le soleil». Mais bien sûr, vous n’êtes pas obligé de me croire.
#MerciDeResister
Pst Paul OHLOTT
Notes
17/11/2020
Dans ce silence assourdissant, une réflexion pertinente, mais peu entendue, émerge de Christian Albecker, Président de l’UEPAL (L’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine).
Dans un article intitulé « Au sujet de l’interdiction des rassemblements cultuels« , il énonce quelques points qui mériteraient sans nulle doute de réveiller l’esprit de résistance :
Il est piquant de constater que les protestants, qui autrefois ont payé du prix de leur vie le droit de célébrer leur culte, ne protestent plus lorsqu’aujourd’hui on leur interdit de se rassembler pour celui-ci, alors que les catholiques, qui n’ont reconnu officiellement la liberté de conscience et de culte qu’en 1965 au Concile de Vatican 2, contestent la décision de l’Etat au nom de celle-ci… Ainsi 21 associations ou groupements catholiques, dont la Conférence des Evêques de France (CEF), ont estimé que l’interdiction des cultes constituait une mesure disproportionnée par rapport au risque sanitaire, «une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de culte» et une mesure discriminatoire par rapport à d’autres lieux restés ouverts (transports de voyageurs, certains commerces, bibliothèques universitaires et école).
Un argument plus subtil est celui du non-respect de la laïcité : ainsi, il n’appartient pas au gouvernement, en vertu du principe de laïcité, de déterminer quelles seraient les activités cultuelles relevant de l’essentiel et de l’accessoire (ex: se recueillir seul dans un lieu de culte plutôt que se réunir en assemblée cultuelle) ou quelle cérémonie religieuse peut avoir lieu ou non (ex: les obsèques et non les autres cérémonies).
L’argumentaire le plus élaboré est celui de la CEF (N°XVII). La Conférence des Evêques estime que les «responsables des cultes peuvent assurer le respect des mesures sanitaires et gestes barrières lors des cérémonies sous le contrôle possible et effectif des autorités de l’Etat» et que «la liberté fondamentale de manifester et d’enseigner est d’un niveau égal et non supérieur à la liberté de culte». Elle rappelle à ce propos que «la liberté de manifester, dont l’exercice ne présente pas moins de risques que la liberté de culte, est moins sévèrement encadrée puisque les manifestations sur la voie publique sont permises».
La question des libertés publiques, en particulier celle des cultes, est une question trop grave pour que l’on garde le silence. Certes, comme l’archevêque de Poitiers l’a souligné, la liberté religieuse n’est pas menacée dans notre pays. Mais en décidant à la place des Français de ce qui est important pour leur vie personnelle et de ce qui ne l’est pas – ce qui est une question « religieuse » ou au moins philosophique – l’Etat enfreint bien, à mon sens, le principe de laïcité, c’est-à-dire sa neutralité, garantie par la Constitution. Les religions sont à l’évidence considérées dans ce pays comme des options personnelles, non comme des composantes de la vie sociale.
La France en est toujours au «Roi-soleil» qui décide ce qui est bon pour soixante-sept millions de citoyens infantilisés. La différence avec l’Allemagne est une fois de plus frappante : à quelques kilomètres de l’autre côté du Rhin les rassemblements cultuels continuent à être autorisés. De manière plus large à l’échelon européen, on constate que les pays marqués par la tradition protestante tablent davantage dans cette pandémie sur la responsabilité de leurs citoyens, par exemple la Suède.
Les 21 référés portés par les catholiques ont été rejetés le 7 novembre, au motif de la croissance rapide des contaminations, et ce, malgré l’avis du conseil scientifique qui estimait en septembre que les cultes pouvaient continuer à être célébrés, les participants ayant des «comportements prévisibles» ».
Note
09/11/2020

Dans sa prédication, le pasteur Carlos Norbal, de l’église Nouvelle Création, a dénoncé les mesures imposées par le gouvernement : « On a commencé la descente vers la tyrannie, où n’importe quelle loi peut s’inventer, et le peuple est appelé à se soumettre sans réfléchir. On est dans une passe dangereuse. Les droits qui nous sont pris ne seront jamais remis«
Pour l’occasion, le pasteur Carlos Norbal était accompagné d’un ex-policier, Maxime Ouimet, qui s’est fait connaître au Québec pour ses positions contre le port du masque et pour sa négation de la pandémie. Maxime Ouimet affirme sans détour : « Présentement, les policiers qui agissent encore sur le terrain, pensent qu’ils sauvent des gens de la maladie. Ils ne réalisent pas que le Covid, c’est la raison pour un agenda politique« .
Quelques semaines plus tôt, le pasteur Carlos Norbal avait déjà tenu un discours à l’encontre du protocole sanitaire imposé par le gouvernement : « Nous sommes pour le droit de questionner le gouvernement. Les mesures semblent incohérentes avec les faits et les données du corps médical« .
Cette voix évangélique se trouve esseulée au Québec et les autres pasteurs n’hésitent pas à le dénoncer. Parmi eux, le pasteur Bertholi G. Gaspard, interrogé par le journal Metro, se désole de la révolte de son confrère : « C’est dommage pour l’ensemble de la société, mais également pour l’église. C’est incompatible avec notre foi. J’ai de la difficulté à comprendre ce genre d’opposition« .
Le pasteur Bertholi a lui fait le choix de fermer son église et assure : « Il y a un consensus sur le fait que les mesures ralentissent la propagation du virus et sauvent des vies. Nous sommes appelés à aimer notre prochain comme nous-même. Respecter les mesures est un moyen de pratiquer cela« .
Esseulé ? Cela ne perturbe pas le pasteur Carlos Norbal qui écrit sur sa page facebook, le 4 novembre dernier : « Une seule voix qui se lève pour la Vérité est plus forte qu’une majorité dans la fausseté! Ne te sous-estime jamais!«
Le pasteur Samuel Foucart dénonce « le principe de précaution »
En France, peu de voix évangéliques se lèvent pour s’opposer à cette dérive dictatoriale. Néanmoins, dans une chronique publiée sur le site de son église, le pasteur Samuel Foucart s’interroge sur la dérive du « principe de précaution » et sa compatibilité avec l’Evangile. Extrait :
« Aurions-nous oublié à ce point que vivre, c’est aussi accepter la probabilité de mourir un jour ? Jacques Attali qualifiait récemment le principe de précaution, tout comme l’état d’urgence sanitaire, je cite « d’absurdité irréversible » ! Il faut espérer qu’il se trompe sur l’aspect irréversible. L’Etat d’urgence sanitaire que l’Etat veut nous imposer, n’est en réalité rien d’autre que le fruit amer du principe de précaution influençant toutes formes de vie (sociale, politique, professionnelle, sportive, scolaire, administrative, associative, collective ou individuelle) depuis déjà trois générations
L’auteur du livre des Proverbes va même très loin dans sa condamnation dudit principe de précaution. Je le cite : « Le paresseux dit : il a un lion dehors ! Je serai tué dans les rues ! » (Pr.22v13). Il assimile le désormais fameux principe de précaution régissant nos pays aujourd’hui, à de la lâcheté, une craint déplacée et négative de la paresse. Non pas la paresse qui refuse de travailler, mais la paresse spirituelle, refusant les réalités de l’existence d’une part, et de la proclamation de la fidélité de Dieu dans ces réalités de la vie d’autre part. Oui, la vie est mortelle, le monde est dangereux, mais Dieu est bon et sa fidélité est grande.
Aujourd’hui, le lion qui tue dans les rues, c’est un virus dont je ne veux même pas citer le nom tant on nous a lavé le cerveau avec. Le principe de précaution face à ce lion-là, confine à la paranoïa et à un côté ubuesque indéniable. (…) En réalité, la vie est dangereuse, elle l’était avant le fameux virus et elle le sera après. Se lever le matin, c’est déjà courir un grand risque. Le risque de ne pas finir la journée vivant. La vraie paresse spirituelle consiste justement à refuser de courir le moindre risque, non pas en menant une vie désordonnée et en s’exposant volontairement à des risques avérés, mais simplement en acceptant l’idée que la mort fait partie de la vie« .
03/11/2020
Cette dystopie technologique nous plonge dans une sombre projection où certains experts évoquent un possiblement basculement du monde en 2035. Dans 15 ans, le monde pourrait en effet passer sous domination chinoise, grâce à l’essor des nouvelles technologies. Malheureusement, le développement de l’IA (Intelligence Artificielle) n’augure nullement un monde meilleur, mais un renforcement considérable du contrôle social.
Nous sommes vraisemblablement à la porte d’entrée de la « dictature de la surveillance ».
Pour le journaliste allemand Kai Strittmatter, auteur du livre « Dictature 2.0, quand la Chine surveille son peuple (et demain le monde) », la Chine expérimente actuellement un nouveau régime, un «État de surveillance numérique parfait», une forme de révolution culturelle armée par le numérique. La Chine est le laboratoire d’une société de la post-surveillance qu’elle érige en modèle de société et en modèle économique.
La Chine va insuffler une nouvelle ère, celle de la « contrôlocratie », pour reprendre un terme du politologue norvégien Stein Ringen. L’islam politique joue son rôle d’âne utile à la « crontrôlocratie » à venir. Mais la principale menace du monde pourrait bien être made in china.
23/10/2020
A la lumière des Ecritures, intéressons-nous à cette affirmation du Pape qui octroie le qualificatif spirituel « d’enfants de Dieu » aux homosexuels :
Si la Bible affirme que nous sommes tous des créatures de Dieu (Colossiens 1v16), et que l’amour de Dieu s’adresse de toute évidence au monde entier sans la moindre discrimination (Jean 3v16), la notion « d’enfants de Dieu » est quant à elle réservée exclusivement à ceux qui sont « nés de nouveau » par le Saint-Esprit (Jean 1v12 ; Romains 8v16).
La 1ère Epitre de Jean chapitre 3v1-10, nous enseigne clairement que « quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché » et que « celui qui pèche est du diable ». A contrario, l’appellation « enfants de Dieu » est réservée à ceux qui se purifient et pratiquent la justice de Christ. Le verset 10 résume d’ailleurs très clairement la pensée de Dieu à ce sujet : « C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu« .
Nulle part dans la Bible, le qualificatif « d’enfants de Dieu » est accordé à des hommes ou à des femmes perdues qui vivent dans le péché et qui se rebellent contre la Parole de Dieu. Bien au contraire, avant notre nouvelle naissance, nous étions tous des « enfants de colère » (Ephésiens 2v3). Or, nous savons que l’homosexualité est non seulement considéré comme un péché dans la Bible, mais plus encore comme une « abomination aux yeux de Dieu », « un déshonneur envers leur propre corps », « une chose infâme et indigne », « un égarement », « une pratique contre-nature »…etc., comme on le voit notamment au 1er chapitre de l’Epître aux Romains, sans oublier que dans le passage de I Corinthiens 6v9, la Parole de Dieu affirme en outre et sans détour, que les «homosexuels» n’hériteront pas le Royaume de Dieu, sauf bien évidemment, à passer par une véritable repentance.
Théologiquement, le Pape est donc gravement coupable d’appeler « enfants de Dieu » des hommes et des femmes qui pratiquent et assument l’homosexualité sans porter les fruits d’une authentique repentance. Sur quels fondements herméneutiques produit-il une telle exégèse ?
Malheureusement, le Pape François n’est pas à premier son coup d’essai. En janvier 2016, dans ses « intentions de prière », il avait d’ores-et-déjà détourné l’appellation biblique « d’enfants de Dieu » pour l’accorder à tous les croyants (bouddhistes, musulmans, juifs, chrétiens…). « Nous sommes tous enfants de Dieu » au prétexte que chacun « croit en l’amour » !
Or la condition biblique pour être « enfant de Dieu », n’est pas de croire en l’amour, mais de recevoir la Parole de Dieu et de croire au nom de Jésus-Christ, comme nous le voyons dans Jean 1v12-13 : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu« .
A l’heure où la mode est à la fausse unité oecuménique, nous constatons que l’Eglise catholique continue malheureusement de s’éloigner encore et toujours plus de la saine doctrine.
Notons au passage que c’est également le cas, en France, d’une large frange de « l’Eglise Protestante Unie » (union des luthéro-réformés), qui depuis plusieurs années déjà, accepte de bénir les unions homosexuelles au sein de leurs temples, au nom d’une théologie libérale qui s’inspire désespérément de la philosophie humaniste.
Le véritable Evangile est ailleurs…
Pst Paul OHLOTT